
Les chemins des enfants au Sénégal
Aïcha (12 ans) vit, comme ses amies et amis, dans le petit village de Ndondol, à trois heures de voiture à l’Est de Dakar, la capitale du Sénégal, un pays d’Afrique de l’Ouest. Leur vie est marquée par les longs trajets, qu’ils aillent à l’école ou au marché, qu’ils aillent chercher l’eau ou se rendent à Dakar où vit la mère de l’une des filles. Les enfants vont à l’école mais ils doivent aussi aider aux travaux domestiques. Aller chercher l’eau, faire la cuisine et garder les bêtes font donc partie de leur quotidien comme les devoirs scolaires et l’école.

Shodaï à l’école
Shodaï a 8 ans et vit dans le village de Juanpur au Bangladesh. Il nous guide tout au long de sa journée qui débute par un bain dans l’étang voisin. A 7 heures, après le petit-déjeuner, il va à l’école avec les autres enfants du village. En classe, ils apprennent l’alphabet bengali – des signes inconnus pour nous – et comptent à leur façon sur les doigts. Shodaï est le seul de la famille qui peut aller à l’école. Son grand frère travaille dans les rizières.

Match Factor
Ahmed, un jeune footballeur irakien, se trouve à Berlin pour un match amical. Alors qu’il a disparu de son hôtel, un avis de recherche est transmis avec le signalement 'personne dangereuse, probablement armée'. Brigitte, la policière, le reconnaît et le presse de monter dans son véhicule en prétextant vouloir le conduire à la gare …

Wagah
A l’unique poste frontière entre l’Inde et le Pakistan sur une distance de 3‘323 kilomètres, on assiste chaque soir à un spectacle unique à l’occasion duquel des milliers de personnes – d’Inde et du Pakistan – font la démonstration de leur fierté nationale. Ce rituel célèbre la partition. En même temps, ces anciens voisins sont alors plus proches que jamais.

Quand je serai grand, je serai un touriste
Une plage solitaire, un magnifi que coucher de soleil – le rêve de tant de touristes qui aspirent à se reposer, à décrocher et à s’éloigner de leur vie quotidienne. Ce court-métrage évoque sous forme de fl ash-back le souhait d’un jeune Gambien quant à sa profession future : il rêve de devenir touriste. En adoptant le point de vue de John, le protagoniste, il nous guide dans le complexe hôtelier et nous fait partager des scènes de vacances typiques.

La Buena Vida - La belle vie
Ce film a pour cadre l’extraction du charbon dans le Nord-Est de la Colombie. La mine de Cerrejón, la plus grande mine d’extraction du charbon à ciel ouvert au monde qui s’étend sur 700 km2, se rapproche de jour en jour d’une communauté Wayúu qui devra être déplacée. Au terme de longues négociations, la population accepte la proposition si ses conditions, en particulier de l’eau en suffisance, sont satisfaites. Mais la multinationale minière ne respecte pas les contrats.

Barça ou Bassa
Ce film part de l’histoire d’une famille de la petite île de Niodior proche de la côte sénégalaise pour analyser le contexte et les causes de l’émigration en provenance d’Afrique de l’Ouest. Il s’intéresse aussi bien aux conditions écologiques et économiques qu’au contexte géopolitique. Ce film place au centre, comme exemple, le récit de la vie et de la migration des frères Aladji et Souleyman ainsi que leur rêve européen. Une raison importante de l’émigration est liée au déclin de la pêche. Il faut ajouter à cela la culture du riz et du blé qui évince la culture traditionnelle du millet.

Le business de la pauvreté
Le film nous montre deux régions du monde complètement différentes : l’agglomération de São Paulo et celle de Nairobi. Il aborde les contradictions et les stratégies problématques des multinationales de vendre des produits finis ou des produits de marque vendus en mini-portions à des prix en centimes pour influencer les décisions d’achat.

Nourrir les villes – un enjeu pour demain
Comment un nombre croissant de personnes pourront-elles à l’avenir, malgré l’urbanisation et la hausse du niveau de vie, bénéficier d’un approvisionnement suffisant de nourriture ? Ce film apporte un éclairage sur cette question, à la fois à l’échelon local et mondial. Il oppose deux conceptions diamétralement opposées : d’un côté, une production alimentaire industrielle centralisée à proximité des villes avec des serres et des stations d’élevage intensif et de l’autre, des cultures biologiques et des circuits économiques régionaux.

Du poulet pour l’Afrique
En Europe, on ne mange souvent que les plus beaux morceaux du poulet, tandis que le reste est exporté en grande partie vers l’Afrique de l’Ouest. Ce volet de « l’aide au développement » qui devrait soi-disant résoudre le problème de la faim en Afrique a en réalité l’effet contraire : la viande bon marché surgelée entre en concurrence avec les éleveurs de volaille locaux et menace leurs bases de subsistance. Sous la forme d’une campagne fictive, ce clip sensibilise aux conséquences néfastes du libre-échange.